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avec l’Académie des sciences
2013 - 2014
EASAC
L’
European Academies’ Science Advisory Council
(EASAC) regroupe les 29 académies des sciences
nationales des États de l’Union européenne (UE), chacune représentée par l’un de ses membres (Daniel
Ricquier pour l’Académie des sciences). Son objectif est de fournir aux institutions européennes un
conseil indépendant et expert sur les aspects scientifiques des politiques publiques de l’UE, notamment
par l’élaboration de rapports ou de déclarations sur des points que le réseau juge importants. En 2014,
l’Académie des sciences a :
• réuni les Bureaux d’EASAC et de l’Académie des sciences pour discuter, notamment, des modalités à mettre en œuvre pour
établir un consensus au niveau européen et le présenter de la manière la plus efficace possible aux institutions dirigeantes (15
novembre 2014) ;
• apporté son concours à la présentation du rapport d’EASAC
European Space Exploration: Strategic Considerations of Human
versus
Robotic Exploration
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- auquel a contribué l’académicien Jean-Loup Puget -, lors d’une conférence de presse à l’Ambassade de
Suisse, à Paris (16 novembre 2014) ;
• hébergé la 9
e
réunion de l’
Energy Steering Panel
d’EASAC, à l’initiative de l’un de ses membres, l’académicien Sébastien Candel
(29 avril 2014).
ALLEA
Le réseau
All European Academies
(ALLEA) regroupe 58 académies - sciences, sciences humaines et sociales, humanités - de 40
pays appartenant à la zone couverte par le Conseil de l’Europe. Par le biais de ses comités permanents, il consacre notamment ses
travaux aux thématiques
Éthique et science
,
Éducation aux sciences
et
Propriété intellectuelle
. En 2014, l’Académie des sciences s’est
impliquée dans l’organisation de la 1
re
conférence du programme Nord-Sud Aemase (
African-European-Mediterranean Academies
for Science in Education
) d’ALLEA
(voir page 49)
.
À travers le Conseil international pour la science
L’ICSU (
International Scientific Council
), créé en 1931, est le plus important
organisme scientifique non gouvernemental au monde. Composé de 121
membres nationaux et 32 unions scientifiques internationales, il est chargé
d’encourager les activités scientifiques et technologiques internationales
et de défendre l’accès de tous à la science. L’Académie des sciences est
membre national de ce Conseil, dont le siège se trouve à Paris.
Après avoir initié et mené à bien les grands programmes concernant
l’environnement et le climat
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, l’ICSU a lancé en 2014
Future Earth
, un nouveau
programme collaboratif
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dont les objectifs portent sur le devenir de la planète
dans toutes ses composantes, ainsi que son évolution vers un développement
durable. La France a été choisie pour héberger l’un des 5 bureaux de ce
programme. Sur le plan scientifique, le patronage de l’ICSU, d’ISSC et de WMO garantit une certaine continuité des projets en cours. Par
ailleurs, le mot-clé de l’élaboration de nouveaux projets
est le terme
co-design
, ce qui implique que toutes les composantes, y compris les
agences financières, auront leur mot à dire dans les choix effectués. C’est donc une nouvelle façon de travailler qui engagera toutes les
disciplines scientifiques naturelles et sociales. S’ajoutent à
Future Earth
deux programmes complémentaires :
Health and Wellbeing in the
Changing Urban Environment
et
Integrated Research on Disaster Risk
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.
À l’initiative de l’académicienne Marie-Lise Chanin, qui la représente à l’ICSU, et sous la direction de l’académicien Hervé Le Treut,
l’Académie des sciences a organisé les 13 et 14 mai 2013, à Paris, un colloque permettant de préparer la communauté européenne
impliquée dans l’ICSU au programme
Future Earth
. Ce colloque a réuni une centaine de personnes - scientifiques appartenant aux
divers programmes relevant du changement global, représentants des sciences sociales, des agences de financement et du
monde politique. Sept colloques du même type ont eu lieu dans d’autres régions du monde.
Ce colloque s’inscrit dans le contexte plus global de l’action du
Groupe européen de l’ICSU
, créé à l’initiative de l’Académie
des sciences et de la
Royal Society
, en 2003. Depuis sa mise en place, le rôle de ce groupe s’est considérablement
accru, tous les pays européens s’y retrouvant aujourd’hui. Il a par ailleurs été particulièrement utile pour les pays
d’Europe de l’Est moins familiarisés avec l’ICSU.
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