Avec l'Académie des sciences en 2015

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FAVORISER LES COLLABORATIONS INTERNATIONALES
Des actions ciblées en faveur du développement
Une réflexion consacrée à la coopération franco-africaine : le Coped
Du 13 au 16 avril 2015, le Comité Pays en développement (Coped) de l’Académie des sciences a organisé à Cotonou, en collaboration
avec l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Bénin, un important colloque panafricain-paneuropéen consacré
au thème « Chimie et ressources naturelles ».
La chimie joue en effet un rôle central dans l’étude et la valorisation des ressources naturelles végétales, animales et minérales. Elle
permet d’extraire, de caractériser et de mettre à notre disposition des substances d’intérêt pour la santé, l’agriculture, l’industrie et
l’énergie. La chimie permet aussi de reproduire ou de modifier la synthèse des molécules naturelles et ainsi de préparer l’avenir de
l’exploration des ressources naturelles dont l’Afrique est particulièrement riche. Enfin, la chimie, en tant que discipline des sciences
expérimentales de par son caractère structurant, fédérateur et intégrateur, est un excellent modèle éducatif pour former de futurs
scientifiques. Les pays d’Afrique, en général, et subsaharienne, en particulier, ainsi que Madagascar, disposent de nombreuses
ressources naturelles, mais la chimie n’y joue vraiment un rôle important que dans la valorisation des ressources végétales. C’est sur
ces constats que cet important colloque sur la chimie et les ressources naturelles a été organisé52.
Mobiliser les savoirs au service du développement : le GID
Le Groupe interacadémique pour le développement, créé en 2007 par dix académies de l'Europe du Sud et du
continent africain, dont l’Académie des sciences, est engagé dans un véritable codéveloppement euro-africain53 .
Pour atteindre cet objectif, le GID est adossé à deux importants réseaux d'académies dont il a suscité la création :
GID-EMAN (Euro-Mediterranean Academic Network) et GID-ESAN (Euro-Subsaharian Academic Network).
Le 7 e forum Parmenides, qui s’est déroulé du 17 au 19 mars 2015
à Dubrovnik, portait sur le thème « Technologies et patrimoines :
valorisation des patrimoines pour le développement », décliné au
cours de 3 sous-thématiques : Patrimoine vivant - sa valeur pour
le développement ; Patrimoines géologiques, archéologiques ;
Patrimoine et urbanisation - la dynamique des villes. À l’issue de
ce forum, François Guinot, président du GID, a recommandé l’idée
d’organiser « des séminaires Sciences, métiers et sociétés pour ceux
qui travaillent dans ces domaines, en particulier pour la préservation
et la restauration d’éléments des patrimoines ». Ce forum s’est
inscrit dans un ensemble d’actions, et notamment le séminaire-
atelier régional « Les technologies au service des recherches sur le
patrimoine culturel de la Méditerranée occidentale, de sa protection
et de sa valorisation », organisé par l’Académie Hassan II des
sciences et des techniques du Maroc, du 2-4 mars 2015.
Concernant l’Afrique subsaharienne, le GID a :
• poursuivi son soutien aux actions du GID-WHEP : organisation, du 19 au 21 mai 2015 à Marseille, du séminaire Anthropologie des
pratiques sanitaires et des catégories affectives pratiques pluridisciplinaires face à des problèmes de santé ; rencontre, le 17 juin 2015
à l’université Cheik Anta Diop UCAD à Dakar, autour du projet ENSPEDIA, conduit par Yannick Jaffré et son équipe sur Maladie vécue et
qualité des soins en pédiatrie : ce que disent les enfants, approche pluridisciplinaire entre sciences sociales et sciences médicales ;
• préparé le 1er forum africain des sciences et des technologies pour le développement (FastDev), en concertation avec les académies
du Maroc, du Bénin, du Sénégal, du Burkina-Faso et l’appui du réseau africain des académies des sciences (NASAC), qui sera
consacré, en février 2016, à L’emploi des jeunes : la nécessaire co-construction des enseignements-formations et des entreprises.
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Groupe interacadémique
pour le développement
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