n 1803, la première Classe de l'Institut se scinde en deux divisions, et il y a deux Secrétaires perpétuels. Le nombre des associés étrangers est fixé à huit, celui des correspondants français ou étrangers à cent, dont 16 pour l'astronomie, 6 pour la géométrie et 6 pour la mécanique. En 1816, dix académiciens libres sont nommés.
À partir de 1803, on ne peut plus dire, contrairement à ce qui se passait en 1795 et dans les années suivantes, que les membres de la section de géométrie aient été astronomes, même si certains ont contribué au progrès des concepts et des techniques de l'astronomie. Au sein de la section de mécanique, on doit cependant retenir la contribution instrumentale de Léon Foucault. Du côté des astronomes, on retrouve évidemment les grands noms de la discipline, mais aussi un certain nombre de personnages assez oubliés, le plus souvent (mais pas toujours) à juste titre.
e 1803 à 1816
Lalande, Méchain, Messier, Jeaurat, J.-D. de Cassini, Michel Lefrançois de Lalande sont encore là ; puis François Arago, Johann Burckhardt, Alexis Bouvard remplacent, respectivement, Lalande, Méchain, et Jeaurat, décédés dans cette période. Hors de la section d'astronomie, on peut noter les noms du géomètre Jean-Baptiste Biot, et du physicien Étienne Malus. Parmi les correspondants, on retrouve Dangos, Duc de Lachapelle, Flaugergues, Saint-Jacques de Silvabelle, Thulis, de Sepmanville, et Vidal.