bjets et positions : l'inventaire
Découvrir et, compte tenu du nombre impressionnant de découvertes, dues à l'amélioration de l'instrumentation, cataloguer les astres étudiés, telles sont les tâches désormais de l'astronomie. Le catalogue d'étoiles de Lalande, déjà mentionné, dû en grande partie à son neveu Michel Lefrançois de Lalande est publié en 1801 et contient près de 50.000 étoiles ; dans la Connaissance des Temps (jusqu'en 1850), Lefrançois de Lalande publie chaque année le catalogue des 600 plus brillantes. C'est déjà une oeuvre considérable. Au XIXe siècle, les catalogues fleurissent dans le monde entier. Ainsi est-ce le cas (et ce n'est qu'un exemple typique) de la Bonner Durchmusterung (ou BD) (1852-1859) d'Argelander, contenant les coordonnées de 320.000 étoiles. Les étoiles du catalogue de Lalande seront ré-observées à l'Observatoire de Paris, à l'initiative de Le Verrier et ce travail sera terminé en 1902. Il faudra attendre les initiatives de la Carte photographique du ciel pour voir les astronomes français Mouchez et Loewy relever le flambeau des Lalande par une contribution nouvelle à l'inventaire.
'épanouissement de la mécanique céleste
Au XVIIIe siècle, dans le sillage de Newton, était née la mécanique céleste, avec Clairaut, d'Alembert, puis Lagrange et Laplace. Cette école très dynamique, dont en France la puissance se manifeste aussi par le rôle politique d'un Laplace et son influence profonde sur les milieux académiques, se prolonge donc tout naturellement au XIXe siècle. Sans entrer dans le détail de ces recherches qui deviennent avec le temps de plus en plus difficiles et spécialisées, nous noterons quelques illustrations de cette discipline.