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AVEC L’ACADÉMIE DES SCIENCES
2015
L’évolution de l’ozone atmosphérique – Le point en 2015
Éd. Lavoisier Tec&Doc. Octobre 2015
Ce rapport
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est consacré à l’état des observations et de la recherche sur l’ozone dans l’atmosphère. Il
remet à jour les données contenues dans deux rapports précédents de l’Académie des sciences, dont le
fond scientifique reste d’actualité :
Ozone et propriétés oxydantes de la troposphère
(Lavoisier, 1993) et
L’ozone stratosphérique
(Lavoisier, 1998).
Le rapport fait le point sur l’évolution de l’ozone troposphérique (couches basses de l’atmosphère), dont
l’augmentation est néfaste pour la santé et la végétation, et de l’ozone stratosphérique, qui a mis en
évidence la première manifestation d’un changement d’origine anthropique dans l’environnement et dont
la destruction a fait craindre une augmentation nocive du flux solaire ultraviolet sur la planète.
L’ozone présente deux sous-problèmes distincts, d’aspect apparemment contradictoire : trop d’ozone
dans certaines régions de la troposphère (notamment près des grandes villes), pas assez dans
certaines régions de la stratosphère (particulièrement au-dessus de l’Antarctique). Le rapport met
en évidence ces phénomènes distincts qu’il ne faut pas confondre, car les remèdes éventuels ne
sont pas de même nature.
Le problème de l’équilibre de l’ozone dans l’atmosphère et celui du climat sont
a priori
différents. Cependant, l’état d’un constituant
dans l’atmosphère est influencé par les caractéristiques du milieu et une interaction entre les deux problèmes est donc inévitable.
Ces différentes interactions sont présentées dans le rapport.
Sciences du démantèlement des installations nucléaires
Éd. EDP Sciences – Collection Les ateliers de l’Académie. Novembre 2015
En France, neuf réacteurs nucléaires de production d’électricité sont en phase de démantèlement. Sur les 58 réacteurs électronucléaires
en fonctionnement, 48 devraient arriver en fin d’exploitation avant 2050. Cette situation est commune aux nations industrialisées
exploitant l’énergie nucléaire : ils sont 75 dans l’Union européenne, et 29 aux États-Unis.
Ces chantiers de démantèlement ont des caractéristiques qui les distinguent des autres
chantiers de démolition en raison de la présence de matières radioactives dont les
rayonnements, l’ingestion ou l’inhalation accidentelle pourraient constituer des dangers. Des
techniques, des appareils et des procédés spécifiques ont été mis au point, et les équipes
françaises ont développé un savoir-faire scientifique et technique reconnu internationalement.
L’Académie des sciences avait consacré un séminaire à ces questions, au cours duquel avaient
été débattus tous les aspects des disciplines concernées : caractérisation des sources de
radioactivité, radioprotection, logistique, physicochimie, mécanique des milieux continus,
codes de calcul, robotique, retours d’expériences, formation, prospective et cas des accidents
graves, etc. L’ouvrage
Sciences du démantèlement des installations nucléaires
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rend compte
de ces journées d’étude et dresse un panorama des besoins et conditions du démantèlement.
Il recense les phénomènes scientifiques clés, décrit les recherches en cours et identifie celles
à mener pour permettre le retour au libre usage des sites concernés, tout en assurant la
protection des travailleurs et du public pour le présent et pour l’avenir.
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http://www.academie-sciences.fr/fr/Rapports-ouvrages-avis-et-recommandations-de-l-Academie/l-evolution-de-l-ozone-atmospherique-le-point-en-2015.html71
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