lus tard, Le Verrier, notant les irrégularités du mouvement de Mercure, les attribue à une planète infra-mercurielle, Vulcain, qu'un médecin, Lescarbault, crut avoir observée. C'est à la Relativité générale d'Einstein, en 1916, que revient le mérite de dépasser la mécanique newtonienne, et d'expliquer par une courbure de l'espace autour du Soleil, l'avance anormale du périhélie de la planète Mercure.
Vulcain n'existe pas ! En revanche, au delà de Neptune, Pluton existe… Mais sa prédiction, médiocre, et sa découverte, hasardeuse, seront dues respectivement à Percival Lowell (vers 1890) et à Clyde Tombaugh (1930). La planète, baptisée "X" par Lowell, fut rebaptisée Pluton, parce que PL sont les initiales de Percival Lowell ! Le hasard fait bien les choses ! Mais ceci n'a rien à voir avec l'Académie des sciences…

ette explosion de travaux d'une mécanique de plus en plus sophistiquée et de moins en moins céleste a pour conséquence indirecte la quasi-disparition de l'astronomie, limitée presque uniquement à la mécanique céleste et à l'astronomie de position (ou astrométrie). On en voit l'effet au Collège de France où la chaire d'astronomie, créée par et pour Lalande (qui occupait jusqu'alors une chaire de mathématiques) en 1774, allait devenir avec Jacques Binet, Alfred Serret, Jacques Hadamard…, une chaire de mécanique céleste, en réalité de mathématiques. On en voit aussi l'effet, plus pervers, à l'Académie des sciences, où l'on a parfois du mal à élire des candidats de classe internationale.