De la troisième République à la première moitié du XXe siècle

e Verrier est mort en 1877, et le poids impérial qu'il avait imposé a disparu. À sa mort, font encore partie de la section d'astronomie de l'Académie : Mouchez, Liouville, Loewy, Faye et Janssen qui marqueront l'astronomie post Le Verrier. Entreront ensuite dans la section : Félix Tisserand (au fauteuil de Le Verrier), Charles Wolf, Octave Callandreau, Rodolphe Radau, Henri Deslandres, Guillaume Bigourdan, Benjamin Baillaud, Maurice Hamy, Pierre Puiseux, Henri Andoyer, Ernest Esclangon, Charles Maurain (un géophysicien, dans une section qui s'ouvre désormais aux disciplines voisines), Aymar de la Baume Pluvinel, Gaston Fayet, Jean-François Chazy, Bernard Lyot, André Danjon, Jules Baillaud, André Couder, Eugène Darmois, physicien celui-là, Charles Fehrenbach, Jean Coulomb (géophysicien), Jean-François Denisse (toujours de ce monde, pour notre bonheur), y entreront ensuite.

armi les "académiciens libres", et les "non résidants", ont contribué aux progrès de l'astronomie : Raphaël Bischoffsheim, Roland Bonaparte, Luc Picart, Jean Dufay.

es correspondants français astronomes élus entre 1877 et 1977 comme astronomes, ou dans une autre section, sont : Édouard Stephan, Henri Perrotin, Georges Rayet, Charles Trépied, Jean Bosler, Alexandre Dauvillier, René Baillaud (à l'exclusion de ceux qui, élus correspondants pendant cette période, ont ensuite été élus Membres).

es associés étrangers qui sont élus à l'Académie pendant cette période : Oppolzer (1879), Schiaparelli (1879), Asaph Hall (1879), Warren de la Rue (1880), Kapteyn (1909), Langley (1888), Vogel (1906), Pickering (1907), Hale (1908), Arrhenius (1911), Guillaume (1911), Einstein (1922), Schlesinger (1933), de Sitter (1933), W.S.Adams (1935), Hertzsprung (1938), Shapley (1946), Stratton (1947), Hubble (1949), Lindblad (1949), Swings (1956), Otto Struve (le second) (1958) Ambartsumian (1958), Nicolet (1964), Heckmann (1967), Strömgren (1969), Mayall (1974). La physionomie de la cohorte des associés étrangers représente assez bien, avec quelque exagération même, les tendances diverses, scientifiques ou géopolitiques, des Membres de l'Académie qui les ont élus.