Atelier international sur la lutte contre le harcèlement sexuel dans le milieu académique

L’événement a réuni des chercheuses, expertes et professionnelles engagées sur ces questions, venues du monde entier — notamment d’Australie, d’Égypte, du Ghana, de Nouvelle-Zélande, de Colombie, d’Inde, de Jordanie, du Royaume-Uni, de Suisse ou encore de République tchèque. Ensemble, elles ont échangé sur les définitions, les impacts et les leviers d’action permettant de renforcer un environnement académique plus sûr et plus équitable à l’échelle internationale, notamment dans les disciplines STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). 

La première journée, ouverte par Geneviève Almouzni, directrice de recherche au CNRS, membre de l’Académie des sciences et du Conseil européen de la recherche, a permis de poser les bases conceptuelles du sujet : définitions, impacts sur les individus et les institutions, et défis liés à la collecte de données internationales.

La deuxième journée a été consacrée à la présentation d’études de cas nationales (Australie, Colombie, Nigeria, France, Inde, Jordanie), illustrant la diversité des approches et des initiatives. Juliette Rochet, directrice du Département des comités et rapports de l’Académie des sciences, y a présenté le rapport « Sciences : où sont les femmes ? » publié en 2024, élaboré par le groupe de travail auquel ont participé Geneviève Almouzni et Patrick Flandrin, délégué à l’information scientifique et à la communication, présent également lors du workshop.

L’atelier s’est conclu par une réflexion collective autour d’un engagement partagé en faveur de la prévention du harcèlement sexuel dans les milieux académique et scientifique à l’échelle internationale. Les participantes ont formulé des remarques et des propositions d’ajustement sur le document d’engagement, à la lumière des échanges et discussions menés tout au long du workshop.