Trous noirs supermassifs et noyaux actifs de galaxies

Événement

29.03.2022
Trous noirs supermassifs et noyaux actifs de galaxies

[PUBLIC EXPERT] Cette séance requiert un bon niveau scientifique.

Séance scientifique de l'Académie des sciences
, le mardi 29 mars 2022 de 14h30 à 16h45, dans la Grande salle des séances de l'Institut de France - Inscription obligatoire : les inscriptions sont closes.

Organisateurs
Catherine CESARSKY, Haut conseiller scientifique au Commissariat à l’énergie atomique, membre de l’Académie des sciences
Françoise COMBES, Astrophysicienne à l’Observatoire de Paris, professeure au Collège de France, membre de l’Académie des sciences
Pierre LÉNA, Professeur émérite à l’Université de Paris et à l’Observatoire de Paris, membre de l’Académie des sciences
Daniel ROUAN, Directeur de recherche au CNRS, Observatoire de Paris, membre de l’Académie des sciences

Présentation
Il est désormais admis que chaque grosse galaxie abrite un trou noir super-massif (TNSM), c’est-à-dire d’une masse entre un million et quelques milliard de fois la masse du soleil. C’est en particulier le cas de notre propre galaxie, la Voie lactée où la détection du mouvement orbital des étoiles les plus proches du centre galactique, la source radio Sagittarius A*, a permis aux deux équipes rassemblées autour de Reinhard Genzel et d’Andrea Ghez de définitivement valider ce qui demeurait une hypothèse : la présence d’un TNSM de 4 millions de masse solaire. Tous deux ont reçu conjointement le prix Nobel de Physique pour cette découverte. L’exposé du Pr. Reinhard Genzel portera sur l’historique de cette réussite majeure, ainsi que sur les résultats récents liés à la physique de la gravité extrême autour de ce trou noir. Dans les galaxies plus lointaines, la difficulté d’analyse de l’environnement complexe des TNSM réside dans leur grande distance qui réclame des images d’une très grande finesse angulaire. Depuis une dizaine d’années, les progrès instrumentaux ont été remarquables dans plusieurs domaines de longueur d’onde du visible au millimétrique en particulier grâce à la technique de l’interférométrie. De belles avancées sur l’environnement des TNSM au cœur des galaxies ont ainsi été permises récemment grâce à ces progrès observationnels qui concernent les instruments ALMA, GRAVITY et MUSE. Elles sont présentées par trois acteurs majeurs de ces découvertes : Françoise Combes, Guy Perrin et Nicolas Bouché. Catherine Cesarsky apportera en guise de conclusion un éclairage large du paysage européen en matière d’astronomie observationnelle.

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