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avec l’Académie des sciences
2013 - 2014
Les mathématiques sont-elles utiles pour explorer le cerveau humain ?
Les développements de la physique et de la biologie permettent de mieux
appréhender l’anatomie et le fonctionnement du cerveau, d’en construire
des modèles et de les simuler sur des systèmes informatiques de plus en
plus performants. Mais qu’en est-il du rôle des mathématiques ? À partir de
quelques exemples issus de l’imagerie cérébrale, Olivier Faugeras, membre de
l’Académie des sciences, a montré que l’interprétation des données dépend
en grande partie d’outils mathématiques exploitant la géométrie, et que des
techniques issues de la théorie des probabilités permettent d’expliquer certains
aspects organisationnels sous-tendant l’activité de grandes populations de
neurones (28 mai 2013).
© 2013 Andrew Ostrovsky
Les journées de l’Académie des sciences en Bretagne
Depuis 1996, l’Académie organise, une année sur deux, une de ses séances
du mardi en région, afin de communiquer sur ses travaux et resserrer ses
liens avec la communauté scientifique locale. Elle était en 2014 en Bretagne :
le 12 mai à la station de biologie marine de Roscoff, pour une séance
plénière consacrée à la biologie et à l’écologie marine ;
le 13 mai à l’Espace des sciences de Rennes, pour une séance publique
à laquelle les 6 lauréats du Prix Bretagne Jeune Chercheur, soutenu par
la Région Bretagne, étaient invités à présenter leurs travaux ;
le 14 mai au lycée Descartes de Rennes, pour une conférence consacrée
à l’enseignement et à la formation.
© Adenise Lopes
L’univers primordial et les résultats de Planck
La mission spatiale Planck a observé le rayonnement micro-onde qui donne, avec une précision inégalée, l’image de l’univers très
jeune. Ces observations, rendues publiques fin mars 2013, permettent de tester les hypothèses sur l’origine de l’expansion et de
la matière. Jean-Loup Puget, membre de l’Académie des sciences, est notamment revenu sur la validité d’un paradigme simple
qui permet de répondre aux questions difficiles émergeant du modèle de big bang classique. Ce paradigme se décline en multiples
modèles ayant en commun une phase d’inflation à l’origine de l’expansion et des fluctuations quantiques ayant donné naissance à
toutes les structures visibles aujourd’hui (28 mai 2013).
L’Académie à l’Espace des sciences de Rennesz