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FAvORiSER LES COLLABORATiONS iNTERNATiONALES

Groupe interacadémique

pour le développement

mobiliser les savoirs au service du développement : le Gid

Le

Groupe interacadémique pour le développement

, créé en 2007 par dix académies de l’Europe du Sud

et du continent africain, est engagé dans un véritable codéveloppement euro-africain. Pour atteindre cet

objectif, le GiD est adossé à deux importants réseaux d’académies dont il a suscité la création : GiD-EMAN

(

Euro-Mediterranean Academic Network

) et GiD-ESAN (

Euro-Subsaharian Academic Network

). Présidé

jusqu’en 2012 par l’académicien André Capron, il l’est aujourd’hui par François Guinot, président honoraire

de l’Académie des technologies.

Fortement soutenu par l’Académie des sciences, le GiD s’est donné trois missions clés :

• agir par l’éducation - grâce à l’un de ses programmes phares, le

Women Health

Education Program

,

qui

concerne l’éducation à la santé pour et par les femmes -,

par la formation - grâce à ses ateliers

Sciences, métiers et sociétés,

qui s’adressent

aux responsables impliqués dans l’élaboration des politiques publiques de leur pays

- et par l’information - grâce à ses publications, disponibles sur son site web

32

;

• être centre de réflexion et force de proposition : des forums euro-méditerranéens

(

Parmenides

) réunissent chaque année scientifiques, technologues et autres

acteurs du développement dans un domaine considéré, pour faire émerger les

besoins réels de développement, analyser les savoirs disponibles ou à développer,

identifier les obstacles éventuels à leur mobilisation et, enfin, élaborer des

recommandations pour les surmonter. il est prévu, sur ce modèle, l’organisation de

forums euro-subsahariens (

FastDev, Forum africain des sciences et technologies

pour le développement

) ;

• catalyser les actions de développement : quand cela est nécessaire, le GiD

se positionne comme catalyseur de la formation et de l’action de groupes

d’opérateurs plus aptes à mener à bien les projets issus des recommandations.

En novembre 2013, s’est tenue à Malte la 6

e

conférence

Parmenides

, au cours de laquelle

ont été jetées les bases de la création d’un

Observatoire pour le développement de la

Méditerranée

,

préconisée lors de la 4

e

conférence

Parmenides

de Rabat, au Maroc, en

2011, consacrée au thème

Eau et assainissement : risques et enjeux en Méditerranée

.

L’aire

méditerranéenne est en effet soumise à une expansion démographique rapide, notamment sur

sa rive sud, à laquelle s’ajoute un tourisme saisonnier inégalement réparti sur ses côtes. Les

pays méditerranéens ont donc à gérer une demande

croissante d’infrastructures adaptées à ces évolutions,

tout en assurant une préservation des ressources naturelles, notamment halieutiques. Les

académies du GiD estiment indispensable de créer un observatoire qui, en misant sur la

synergie des instituts de recherche marine et sur une mutualisation des compétences et

des données issues des publications scientifiques, retours d’expériences et autres systèmes

d’observation, deviendrait un véritable

outil d’aide à la décision

destiné aux politiques et aux

acteurs du développement durable de la région méditerranéenne.

En février 2014, Ahmadou Lamine Ndiaye, président de l’ANSTS (Académie nationale des

sciences et techniques

du Sénégal), et François Guinot, président du GiD, ont réuni les académies africaines à Dakar pour mettre en

place les outils d’un codéveloppement euro-subsaharien - le réseau GiD-ESAN et la 1

re

édition du forum FastDev, qui se tiendra en

2016 - à l’image de ce qui est fonctionnel pour la zone euro-méditerranéenne.

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