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ASSURER UN RÔLE D’ExPERTiSE ET DE CONSEiL

Le

Comité science et métrologie

contribue à cet effort de redéfinition. il s’est

ainsi réuni sur ce thème au Bureau international des poids et mesure (BiPM), à

Sèvres, en avril 2013. Lors de cette séance, le

Comité science et métrologie

a

auditionné Martin Milton, directeur du BiPM, et Michael Stock, directeur du département

de l’électricité et (par interim) du département des masses du BiPM, qui ont fait un point

sur les obstacles encore à l’œuvre avant toute redéfinition du Si, notamment la divergence

persistante des valeurs expérimentales obtenues pour la constante de Planck. Par ailleurs,

le

Comité science et métrologie

s’est penché sur la rédaction de la prochaine brochure de

présentation du Si, éditée par le BiPM.

En 2014, le

Comité science et métrologie

a organisé un colloque consacré au centenaire de la

découverte de l’effet Sagnac (

Sagnac Effect: 100 years later

- 10 octobre 2013)

37

. En 1913,

le physicien français Georges Sagnac observe en effet un déphasage dans l’interférence de

deux signaux lumineux circulant en sens opposés à la circonférence d’un disque en rotation,

quand ils sont émis par une source fixée sur ce même disque. Cette découverte, connue sous

le nom d’effet Sagnac, est publiée la même année dans les

Comptes Rendus de l’Académie

des sciences

. Elle est à l’origine des gyromètres laser qui permettent, notamment, la

navigation des avions (10 octobre 2013).

science et biosécurité

Le

Comité science et biosécurité

de l’Académie des sciences a succédé en 2014 au

Comité science et

sécurité

. il rassemble un groupe d’une quinzaine d’académiciens ainsi que quelques personnalités extérieures,

tous spécialistes de différents domaines intéressant les sciences de la vie et les sciences médicales - biologie

cellulaire, biologie et génétique moléculaires, bactériologie, virologie, risques liés à l’emploi de toxines,

immunologie, chimie, informatique, biologie végétale, environnement et biologie synthétique.

L’Académie a alerté les politiques sur l’importance de mettre rapidement en place les objectifs propres à

assurer la biosécurité au sein de notre pays, recommandés dans son rapport

Les menaces biologiques.

Biosécurité et responsabilité des scientifiques

publié en 2008 sous la responsabilité de l’académicien Henri

Korn

38

. Certaines des propositions qui y sont formulées ont été examinées et sont en cours de discussion avec

les pouvoirs publics. il s’agit notamment de la proposition de mise en place d’un Conseil national consultatif

pour la biosécurité (CNCB), composé de deux volets, l’un scientifique, avec le

Comité science et biosécurité

de l’Académie des sciences, et l’autre institutionnel, sous la responsabilité des services du Premier ministre,

avec des représentants des différents ministères et organismes concernés par les problèmes de biosécurité.

Des décisions devraient rapidement être prises avec les services concernés et rendues publiques, mais dans le contexte actuel de

menaces, le

Comité science et biosécurité

a souhaité commencer à engager sa propre réflexion, et s’est donné pour missions de :

• discuter de tout sujet pertinent touchant à la biosécurité ;

• contribuer au travail de prospective sur les risques posés par le caractère dual des recherches menées en sciences de la vie ;

• contribuer à sensibiliser les chercheurs sur le respect des accords et conventions dont la France est signataire dans le

domaine de la biologie ;

• formuler, au profit des pouvoirs publics, des avis sur les projets de recherche qui pourraient conduire à l’émergence de

nouvelles menaces biologiques, en conduisant une analyse « bénéfices-risques » permettant de déterminer le point critique

au-delà duquel les risques que présentent ces recherches sont supérieurs aux effets bénéfiques espérés ;

• énoncer les principes auxquels doivent se conformer les agences de moyens, dont l’

Agence nationale pour la recherche

et les

établissements publics scientifiques et technologiques, afin d’éviter le financement de recherches à caractère potentiellement

dual dont le rapport « bénéfices-risques » serait en première analyse défavorable ;

• contribuer à l’évolution de la liste des secteurs protégés et des spécialités sensibles exposés aux risques retenus par le

dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST)

39

;

• formuler des recommandations pour éviter toute dissémination des résultats de recherches présentant des risques pour la

biosécurité.

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La balance du watt