ASSURER UN RÔLE D’ExPERTiSE ET DE CONSEiL
défense des hommes de sciences
Le
Comité de défense des hommes de sciences
(Codhos) de
l’Académie est présidé depuis novembre 2013 par édouard Brézin et
Jean illiopoulos. il se réunit environ une fois toutes les six semaines pour
traiter des cas individuels dont il a connaissance et assurer un suivi des
cas étudiés précédemment. il travaille en liaison avec des Académies
étrangères, surtout la
National Academy of Sciences
des états-Unis, le
ministère des Affaires étrangères et, parfois, Amnesty international.
Chaque année, 5 à 10 libérations ou allègements de peine concernant des personnes au sujet desquelles le Codhos est intervenu
sont observés. En 2013 et 2014, le Codhos a ainsi été heureux d’apprendre la libération de 8 scientifiques (en Turquie, Bahreïn,
Afrique du Sud, Canada, Guinée équatoriale, Tadjikistan) et l’acquittement de 20 professionnels de santé bahreïnis.
Le Codhos a également soutenu la candidature à ALLEA (
All European Academies
) de la nouvelle académie des sciences turque
Bilim Akademisi
. Celle-ci est composée de scientifiques démissionnaires de l’Académie des sciences turque
TÜBA
, en réaction à
un décret du gouvernement turc modifiant les processus d’élection des académiciens.
Bilim Akademisi
a rejoint ALLEA en tant que
membre correspondant en avril 2014.
Le Codhos fait partie du Réseau international des droits de l’homme des académies et des sociétés savantes, créé à l’initiative de la
National Academy of Sciences
en 1993, et dont les membres se réunissent tous les deux ans pour mieux coordonner leurs actions :
la dernière séance a eu lieu à Halle en Allemagne, du 26 au 29 mai 2014, et a réuni 29 nationalités.
Enfin, en 2014, le Codhos a auditionné Carol Corillon, directeur exécutif du Réseau international des droits de l’homme des académies
et des sociétés savantes, et Faouzia Charfi, physicienne, professeur émérite à la faculté de Tunis, auteur de
La science voilée
(Odile
Jacob éd., mai 2013, 224 p), qui milite pour le droit et la promotion des femmes, et pour la séparation de la religion et de l’état.
enseignement des sciences
L’ensemble des préoccupations du
Comité sur l’enseignement des sciences
, placé sous
la présidence d’étienne Ghys depuis avril 2013, est à replacer dans le cadre du séminaire
d’une journée organisé en septembre 2013, qui a consacré une de ses quatre sessions à
la thématique
« L’Académie des sciences et les jeunes : missions, bilan, actions.»
Le
Comité sur l’enseignement des sciences
s’est, dans un premier temps, penché sur le
devenir des internats d’excellence, alors menacés de disparition. il s’est également interrogé
sur l’intérêt que présentent les cours en ligne, dans le cas particulier de l’enseignement
des sciences. Plus spécifiquement, par des échanges relatifs aux publics et aux disciplines
à privilégier, il s’est attaché à préciser les contours d’un projet de collaboration avec divers
partenaires universitaires pour la mise en œuvre de modules d’enseignement à distance à
l’intention de formateurs de pays d’Afrique francophone.
il a également poursuivi la réflexion, récurrente depuis sa création, sur la question des
programmes de sciences dans l’enseignement, qu’il s’agisse d’une approche globale ou
qu’elle concerne, plus ponctuellement, les programmes des classes préparatoires. Cette
réflexion a été également alimentée par des auditions d’enseignants de science exerçant en
classes préparatoires aux grandes écoles, en fin de cycle de lycée et à l’école élémentaire.
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