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UN AN AVEC L’ACADÉMIE DES SCIENCES 2012
Prix Irène Joliot-Curie
Créé en 2001 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, organisé depuis 2004 avec la Fondation d’entreprise EADS, ce prix est destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France. À l’occasion de son 10e anniversaire, sa portée scientifique a été renforcée par un partenariat avec l’Académie des sciences et l’Académie des technologies, en charge de la constitution du jury désignant les lauréates. Ce partenariat s’est poursuivi en 2012. Le prix Irène Joliot-Curie comporte trois catégories, Femme scientifique de l’année (40 000 €), Jeune femme scientifique (15 000 €) et Parcours femme entreprise (15 000 €).
Lauréates 2012
© Brigitte Eymann - Académie des sciences
Marina Cavazzana-Calvo, chef de département au Centre d’investigation clinique en biothérapie de l’hôpital Necker (Paris) ; Bénédicte Ménez, professeur des universités à l’Institut de physique du Globe de Paris ; Isabelle Buret, responsable R&D et politique produit Télécom chez Thales Alenia Space (Toulouse).
Les grandes avancées françaises en biologie - Prix AXA-Académie des sciences L’Académie des sciences souhaite mettre en évidence le dynamisme et la créativité des jeunes chercheurs français. Ainsi, dans le domaine de la biologie, à l’initiative de Pascale Cossart, l’Académie des sciences écoute chaque année en Grande salle des séances les exposés de six jeunes auteurs de découvertes importantes, accompagnés de leur directeur de recherche. La sélection est opérée par un jury après appel d’offres national et les lauréats reçoivent un prix (2 500 € chacun) doté par le Fonds AXA pour la Recherche. Ont ainsi été reçus en 2012 :
Sara Al Rawi, et son directeur de recherche Vincent Galy, du Laboratoire de biologie du développement, CNRS/Université Pierre-etMarie-Curie (Paris), pour ses travaux sur l’élimination des mitochondries des spermatozoïdes lors de la fécondation des ovocytes ; Chunlong Chen, et son directeur de recherche Antonin Morillon, du Centre de génétique moléculaire du CNRS (Gif-sur-Yvette), pour ses travaux sur une nouvelle classe d’ARN non codants régulateurs chez la levure ; Nadine Laguette, et son directeur de recherche Monsef Benkirane, du Laboratoire de virologie moléculaire, Institut de génétique humaine du CNRS (Montpellier), pour sa découverte de la protéine anti-VIH SAMHD1 ; Joanne Canonne, et son directeur de recherche Susana Rivas, du Laboratoire des interactions plantes-microorganismes, CNRS/INRA (Castanet-Tolosan), pour ses travaux sur une nouvelle stratégie de virulence bactérienne inhibant les mécanismes de défense des plantes ; Hélène Botella, et son directeur de recherche Olivier Neyrolles, de l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale, CNRS/Université Paul Sabatier (Toulouse), pour ses travaux sur l’empoisonnement du bacille de la tuberculose par le zinc dans les macrophages ; Marat Minlebaev, et son directeur de recherche Roustem Khazipov, de l’Institut de neurobiologie de la Méditerranée de l’Inserm (Marseille), pour ses travaux sur la synchronisation du thalamus et du cortex au cours du développement par les oscillations gamma précoces.
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