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Contribuer à la (re)définition des unités de mesure du système international
Le Comité science et métrologie de l’Académie des sciences, coprésidé par Christian Bordé et Jean Kovalevsky, succède à un groupe de travail qui a mené, entre 2003 et 2007, une réflexion sur les constantes fondamentales à la base du système international.
Missions
L’Académie a, vis-à-vis de la métrologie mondiale, une responsabilité inscrite dans un traité international, la Convention du mètre (1875), qui stipule que le président de l’Académie des sciences française préside la Conférence générale des poids et mesures (CGPM). Les laboratoires de métrologie nationaux, de même que le Bureau international des poids et mesures, ont pour fonction essentielle la diffusion des étalons. Ils n’ont ni la vocation, ni les moyens, de s’investir dans des recherches importantes sur les fondements théoriques de la métrologie. Dès lors, le Comité science et métrologie a été créé pour :
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être un interlocuteur scientifique de la CGPM et du Comité international des poids et mesures (CIPM), qui en est l’émanation, afin de conserver à la France sa place historique dans cette organisation ; jouer un rôle national en encourageant les laboratoires français à s’engager dans de telles recherches et les coordonner ; développer une vision prospective de la métrologie en réfléchissant aux applications métrologiques des progrès de la recherche scientifique.
Contributions
prises de position au Comité consultatif des unités du CIPM, chargé de redéfinir les unités à partir des constantes fondamentales, contre la fixation arbitraire du nombre d’Avogadro pour la mole, pour le maintien de la perméabilité du vide à la base des unités électriques, pour l’utilisation de la constante de Planck pour la redéfinition du kilogramme et pour celle de la constante de Boltzmann pour le kelvin ; audit du Laboratoire national de métrologie et d’essais français : recommandations dans les domaines de la chimie, de l’électricité, de l’optique, de la radiométrie et de la balance du watt ; présidence de la 24e CGPM en octobre 2011 ; exploration, sur le plan théorique, de quelques aspects de la métrologie future en relation avec la physique moderne, concernant notamment : la métrologie électrique quantique, les limites quantiques des mesures, la redéfinition de l’unité de temps et son lien profond avec l’unité de masse et l’impact de la théorie de la relativité générale en métrologie du temps ; organisation, avec d’autres organismes, de plusieurs colloques portant sur la détermination de la constante de Boltzmann, les horloges atomiques et les senseurs inertiels à ondes atomiques, la définition du mètre et de la seconde et l’effet Hall quantique et ses applications à la métrologie. Plusieurs dossiers thématiques ont été réalisés et publiés dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences.
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