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UN AN AVEC L’ACADÉMIE DES SCIENCES 2012
Biologie synthétique, reconstruire la vie : comment et pourquoi ? (12 juin 2012) Grâce aux progrès de la biologie, de la chimie, de la physique, des biotechnologies et de l’informatique, il devient possible, à la manière d’un jeu de construction, de construire des entités inédites et des systèmes vivants n’existant pas dans la nature. Quels sont les méthodes, les enjeux, les questions nouvelles et les espérances que soulève la biologie synthétique ? Quels sont aussi ses risques, et les problèmes sécuritaires et éthiques qu’elle pose ?
Les quasicristaux (15 juin 2012) Les quasicristaux, dont la découverte a valu à son auteur, Dan Shechtman, le prix Nobel de chimie en 2011, continuent de susciter bien des études, aussi bien fondamentales, pour la redéfinition de la notion d’ordre dans les solides, notamment, qu’appliquées, en termes d’exploration de leurs propriétés mécaniques et électroniques. Autant d’aspects discutés lors de ce colloque coorganisé avec le CNRS.
Quand la Terre perd le Nord (19 juin 2012) La période de polarité magnétique dans laquelle nous vivons, qui a débuté il y a 780 000 ans, semble anormalement longue au regard des précédentes, et l’intensité du champ terrestre a considérablement chuté depuis deux millénaires. Sommes-nous à l’aube d’une inversion du champ magnétique terrestre ? Le soleil possède aussi un puissant champ magnétique, qui s’inverse avec une quasi-périodicité de 11 ans environ. Pourquoi ces différences entre les dynamos solaire et terrestre ? Quelles observations, quelles expériences permettent de répondre à ces questions complexes que soulèvent géophysiciens et astrophysiciens ?
Simulation numérique du champ magnétique terrestre
Quand les académiciens rendent hommage à leurs prédécesseurs Des séances sont régulièrement consacrées à des académiciens qui ont marqué la science par leurs travaux précurseurs. En 2012, ont ainsi été honorés :
© Archives de l’Académie des sciences
Henri Poincaré (1854-1912), pour ses travaux sur la relativité et en astrophysique ; Victor Grignard (1871-1935) et Paul Sabatier (1854-1941), prix Nobel de chimie en 1912, pour leurs travaux dans les domaines de la synthèse organique et de la catalyse, respectivement ; Marc Julia (1922-2010) : pour ses travaux en chimie organique et ses applications ; Ivan Assenmacher (1927-2010), pour ses travaux sur les mécanismes neuroendocriniens et les rythmes biologiques.
Henri Poincaré
Événements rares et risques extrêmes (9 octobre 2012) Les événements rares échappent-ils à l’analyse scientifique ? Quels sont les risques extrêmes pour nos sociétés ? Comment les prévoir et se protéger, ou investir, en conséquence ? Une partie de la réponse proviendra peut-être de l’analyse des risques liés aux phénomènes naturels, en particulier climatiques, des possibles effondrements des réseaux informatiques, des risques sismiques et, enfin, de la théorie des événements rares pour la finance quantitative et les compagnies d’assurances.
Julien Aubert, Finlay, Jackson, Olson, Gillet - CNRS/IPGP/Univ Paris Diderot
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