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UN AN AVEC L’ACADÉMIE DES SCIENCES 2012
Une voix qui compte au niveau national et européen Les rapports et recommandations issus du Comité de la recherche spatiale ont été largement utilisés :
par de grands organismes français tels que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le Centre national d’études spatiales (CNES), avec l’extension de l’utilisation des données spatiales en observation de la Terre. Actuellement, l’Institut des sciences de l’univers du CNRS met en place un groupe de travail pour la mise en œuvre de certaines des recommandations du rapport de 2010 ; par des disciplines nouvelles : géographes, écologistes, hydrologues, économistes..., avec l’installation en cours des pôles spatiaux dans les IDEX (Initiatives d’excellence) de Paris-Saclay et Toulouse, ainsi que de Paris intra-muros et Marseille ; par les autorités gouvernementales françaises, pour les plans stratégiques sur l’espace, en vue de la Conférence des ministres européens : les recommandations émises par le Comité de la recherche spatiale pour la partie « Sciences » ont ainsi été reprises directement.
En cours et perspectives
Depuis l’extension des compétences de l’Union européenne sur l’espace, à Lisbonne, l’intégration des programmes spatiaux s’élargit. L’Europe constitue aujourd’hui le bon niveau pour les très grandes infrastructures de recherche. Dans ce contexte, l’European Academies Science Advisory Council (EASAC) se propose de créer un groupe de travail, auquel le Comité de la recherche spatiale de l’Académie devrait fortement contribuer, en tant que relais des positions françaises à exprimer au sein de l’Union. Par ailleurs, le Comité devrait se pencher sur l’exercice de prospective du CNES, qui débute et se terminera au printemps 2014.
Le satellite Planck en route vers le point de Lagrange 2 (L2)
© D.Ducros - ESA
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